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Gilera 500 4 cylindres N°42. Team Gilera. 1950, Umberto Masetti.

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Gilera 500 4 cylindres N°42. Team Gilera. 1950, Umberto Masetti. Empty Gilera 500 4 cylindres N°42. Team Gilera. 1950, Umberto Masetti.

Message  Admin Sam 29 Mai - 16:13

Gilera 500 4 cylindres N°42. Team Gilera. 1950. Umberto Masetti. Champion. 28 Pts (29 Pts)*. 2 victoires.
* point brut.

Gilera 500 4 cylindres N°42. Team Gilera. 1950, Umberto Masetti. Mini_161203063533547633
La Gilera 4 cylindres était considérée comme la moto la plus avancée de l'époque. En 1950, grâce à
Masetti elle remportera la victoire. (on notera la photo d'une Gilera monocylindre...)

Après avoir perdu le premier titre de Champion du monde de l'histoire derrière la marque anglaise AJS, Gilera continua à faire évoluer son moteur 4 cylindres pour s'adjuger la couronne dans la catégorie reine. Après le départ de Piero Remor pour MV Agusta, le tout nouveau moteur conçu par le célèbre ingénieur essaya certaines modifications qui se révélèrent positives. Grâce à Umberto Masetti, Gilera remporta ainsi en 1950 le premier de ses 6 titres dans la catégorie reine, une cylindrée qu'elle dominera d'une "roue" de fer jusqu’à son retrait de la compétition à la fin de 1957.

Entre les deux guerres mondiales, la motocyclette avait connu une grande vogue avec des machines perfectionnées, sûres et rapide (Norton, BMW, Monet-Goyon, Guzzi, etc..). Après la seconde guerre mondiale, c'est le renouveau, surtout avec les petites cylindrées. En 1946 Gilera décida de ne pas donner suite à ses anciennes machines de Compétitions et abandonna le compresseur pour monter des carburateurs conventionnels à la place. Cette solution de compromis ne permettra pas à la marque italienne de refaire le terrain perdu par rapport aux légères machines monocylindres britanniques, beaucoup mieux adaptées à la nouvelle règlementation (elle empêchait, entre autre, l'utilisation de compresseurs).
L'équipe dirigée par l'ingénieur Remor se mit au travail sur la conception d'un moteur totalement nouveau qui fut achevé en 1948. C’était toujours un 4 cylindres en ligne, mais ceux-ci étaient désormais inclinés à 30° seulement par rapport à la verticale (le moteur précédent disposait de cylindres pratiquement horizontaux). Il s'agissait donc d'une disposition en réalité novatrice puisque ses lignes maîtresses étaient comparables à celles de la majorité des machines japonaises de nos jours : 4 cylindres en ligne, double arbre à cames en tête et un système de graissage par carter humide avec le réservoir intégré dans le carter moteur inférieur.


La Gilera 4 cylindres de 1950 se distinguait par son nouveau moteur,
mais la partie cycle restait assez obsolète


L'alimentation était assurée par un carburateur pour chaque cylindre placé derrière le moteur et des échappement sortant vers l'avant et descendant vers le bas du moteur. La partie cycle était moins novatrice et conservait des points faibles évidents : une suspension avant à parallélogramme, des amortisseurs arrière à friction et un cadre mixte en tubes et en tôle emboutie. Ce sont sans doute ces détails négatifs qui ont empêché la nouvelle Gilera, au cours de sa première saison complète, de s'imposer sur les machines anglaises emmenées par les bicylindres AJS Porcupine et les monocylindre Norton Manx. Finalement, la Gilera, avec Nello Pagani aux commandes, perdit le titre pour un seul petit point.
Mais l'évolution de la moto rouge italienne fut météorique et, dès la fin de 1949, la Gilera fut capable de s'imposer sans discussion possible devant ses rivales anglaises sur le circuit de Monza. Le secret de ce succès résidait pour la grande partie dans une série de changement important (qui seront effectués après le départ de Remor), principalement dans la structure du moteur. Les carburateur Weber avaient cédé la place à des Dell'Orto et la magnéto Vertex avait été remplacée par une mirelli qui fit passer le moteur à une puissance de 50 chevaux suffisante pour que Umberto Masetti remporte en 1950 le premier Titre mondial de la marque italienne et ouvre ainsi, pour cette moto, le chemin d'une carrière brillantissime qui se solda par 6 titres de Champion du monde en 8 saisons.


Gilera 500 4 cylindres N°42. Team Gilera. 1950, Umberto Masetti. Mini_161203064408388417
La victoire de Masetti et sa Gilera 500 4 cylindres au GP de Belgique 1950.

Fiche technique

Moteur : 4 cylindres en ligne, 4-temps, DOHC.
Cylindrée : 499 cc.
Refroidissement : Par air.
Alimentation : 2 carburateurs Dell'Orto de 28 mm.
Puissance : 50 ch.
Cadre : Double berceau en acier.
Suspension Av : Fourche parallélogramme.
Suspension Ar : Doubles amortisseurs à friction.
Freins : A tambour doubles cames, doubles à l'avant et simple à l'arrière.
Pneumatiques : Avon.


PARTIE CYCLE
Pour accueillir le nouveau moteur, l'usine abandonna la partie cycle des première Gilera 500 cc au profil d'un cadre du type mixte qui associait tubes d'acier et tôle emboutie dans le même métal, et des suspensions d'une autre époque avec une fourche avant du type parallélogramme et 2 amortisseurs à friction à l'arrière. Même ainsi, Gilera remporta en 1950 son premier Titre mondial dans cette configuration avant de passer l'année suivante à des éléments plus modernes et plus conformes aux performances de la moto.

MOTEUR
Si Gilera utilisait déjà les moteurs 4 cylindres à l'époque des compresseurs, ses ingénieurs en changèrent totalement la structure en fonction de la nouvelle règlementation pour imaginer un concept de moteur totalement novateur : 4 cylindres en ligne légèrement inclinés vers l'avant, double arbre à cames en tête, 2 soupapes par cylindre, refroidissement par air, carburateurs montés derrière le banc de cylindres et échappements sortant vers l'avant. A partir de cette base, Gilera domina la première époque du mondial.

CARROSSERIE
Malgré leurs performances plus que significatives, les premières Gilera 4 cylindres étaient totalement dépourvues de carenage, tout comme leurs adversaires anglaises les plus plus directes, AJS Porcupine et Norton Manx. En 1951, la machine adopta un petit "tête de fourche", mais c'est qu'en 1954 que les motos italiennes effectueront un changement radical sur la bécane avec l'adoption d'un carenage integral.
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